L’histoire du bâtiment

Buste en bronze de Valère Mabille (1840-1905)

Les locaux qu’occupe la maison d’accueil sont ceux de l’ancienne Ecole des Bateliers. Le bâtiment en lui-même est l’œuvre de Valère MABILLE (1840-1909). C’est un industriel prospère de la fin du XIXème siècle originaire de Morlanwelz qui a largement contribué à l’essor des coopératives sociales issues de l’esprit paternaliste régnant à l’époque. On lui doit notamment le Bon Grain.

L’histoire de l’Ecole des Bateliers débute réellement en 1932, pour comprendre comment les choses se sont passées, il est nécessaire de connaître le contexte scolaire du début du XXème siècle.

En 1905, la loi sur la séparation de l’église et de l’état vient d’être votée en France provoquant l’émigration vers la Belgique de nombreuses congrégations religieuses d’Outre Quiévrain.

Des jésuites s’installèrent notamment à Namur et y développèrent une première école pour les enfants des bateliers, celle-ci essaima ensuite vers Charleroi en 1908.
A cette époque, les cours se donnaient uniquement en journée car les enfants fréquentant l’école devaient repartir lorsque les péniches quittaient leur amarrage à Charleroi.

Avec l’instauration de la scolarité obligatoire au début des années 30, il devenait impossible de continuer à enseigner de la sorte d’où le besoin d’emménager dans des bâtiments plus spacieux qui permettaient aux enfants d’y vivre une scolarité normale et continue. En 1932, l’école des Bateliers quittait sont emplacement à Charleroi pour intégrer les bâtiments de Mont-sur-Marchienne

Avec l’instauration de la scolarité obligatoire au début des années 30, il devenait impossible de continuer à enseigner de la sorte d’où le besoin d’emménager dans des bâtiments plus spacieux qui permettaient aux enfants d’y vivre une scolarité normale et continue. En 1932, l’école des Bateliers quittait son emplacement à Charleroi pour intégrer les bâtiments de Mont-sur-Marchienne.

De 1932 à 1951 l’enseignement était assuré par des pères jésuites. En 1951, le clergé diocésain pris le relais. Le dernier abbé à diriger l’école des Bateliers fut l’abbé Ghislain. L’école compta jusqu’à 135 élèves tant filles que garçons mais dans des ailes séparées.

Vue générale du bâtiment

Cour des garçons

La classe des filles

L’intendance et l’internat étaient gérés par les Sœurs franciscaines de Manage jusqu’en 1981.

En 1984, l’école des Bateliers cessa définitivement ses activités en raison de la diminution des élèves ainsi que par manque de personnel d’encadrement.

En 1988, le substitut du Procureur du Roi Robert BRACQ ( ) fondateur de
l’ASBL Maison des Eclaireurs (homes pour jeunes en difficultés) et de l’Opération Faim & Froid (aide aux plus démunis) implanta dans les locaux de l’école des Bateliers un nouveau projet d’hébergement pour adultes.

Régulièrement confrontée aux problèmes des personnes démunies se retrouvant sans logement, l’ASBL Opération Faim & Froid entama l’accueil et l’hébergement de personnes sans-abri, de réfugiés, de jeunes devenu majeur à 18 ans à l’occasion de l’abaissement de l’âge légal de la majorité.

L’idée était de combler le manque de structures d’accueil acceptant les couples et leurs enfants par la création d’une maison d’accueil uniquement réservée aux familles. En effet les solutions d’hébergement existantes à l’époque séparaient les parents entre la mère et ses enfants en maison maternelle et les pères dans des maisons d’accueil pour hommes seuls.

Au fil du temps et pour répondre aux besoins non rencontrés en matière d’hébergement pour les familles complètes, les premières familles furent accueillies en décembre 1993 et le 01/07/1994 la Résidence Sociale Le Triangle fut agréée comme maison d’accueil pour familles par la Région Wallonne.

Photo du « Juge » Bracq collectant pour l’enfance abandonné.

Depuis 2001, les bâtiments abritent également un abri de nuit.
En 2004, l’ASBL LE TRIANGLE fut créée pour se consacrer uniquement aux activités d’hébergement des adultes accompagnés d’enfants en maison d’accueil ainsi que pour les sans-domicile fixe de l’abri de nuit.

Fin 2017, après avoir constaté que le nombre de familles en errance augmentait dans la région de Charleroi. Il est venu l’idée de créer un accueil de jour d’urgence pour que les familles sans logement puissent se poser la journée et, avec un accompagnement, trouver une solution durable. Cette année-là Transi-Toi est né.

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Nous avons besoin de vous !

Bien entendu, ces différentes Asbl sont subsidiées par la Fédération Wallonie Bruxelles (pour Le Foyer, les Eclaireurs et la Hutte) et par la Région Wallonne (pour le Triangle).
Mais, cela ne suffit certainement à assurer l’entretien et le développement de ces différentes institutions. Diverses entreprises et fondations nous ont déjà apporté leur aide. D’avance merci de l’attention que vous porterez à nos associations.